Chère lectrice, cher lecteur,

C’est incroyable !!!!

Dans mon dernier message, je vous demandais laquelle parmi les « simples » vous choisiriez d’emporter sur une île déserte.

Vous avez été très, très nombreux à me répondre !

Pour Marie-Thérèse ou Marie-Flore, leur numéro 1 c’est la sauge, la « toute bonne » qu’on utilise souvent pour les crampes, les ballonements ainsi qu’en cas de diarrhée.

Capucine emporterait l’échinacée, star de l’immunité dont l’Agence Européenne du médicament souligne l’efficacité dans le « traitement des infections aigües du système respiratoire supérieur chez l’adulte et l’adolescent » 1

 

Pierre, lui, partirait avec la rhodiole, pour l’utiliser comme antifatigue.

Catherine choisit sans hésiter l’achillée millefeuille, plante des difficultés émotionnelles, « souveraine des maux de l’âme ».

Pour Antoinette, Guerry ou Annie, le choix est vite fait : « impossible de vivre sans lavande ».

Mais vous m’avez aussi cité l’ortie (Jean-Paul, Cornelis, Catherine et beaucoup d’autres), la mélisse (Simone), le cyclamen sauvage (Jean-Pierre), la verveine (Marion, Marlène), la consoude (Pierrette), l’armoise, le coquelicot (Martine) le thym, la passiflore (Martine), le romarin (Simone) l’aloe vera (Clotilde), la bruyère (Nadine) ou l’ail des ours (Robert).

Marie-Jeanne a même pensé au ginkgo biloba, « pour ses feuilles superbes, son tronc robuste et toutes ses propriétés : mémoire, circulation sanguine, etc. ».

C’est extraordinaire !!! Quel plaisir de voir que vous partagez mon enthousiasme pour les plantes !

Et merci au passage pour toutes vos réponses, même si je ne peux citer tout le monde ici.

Cela témoigne du lien fort qui nous unit, chacun d’entre nous, avec les plantes médicinales.

Mais vous avez été aussi très nombreux à raconter votre histoire personnelle avec les plantes.

Et je ne suis pas du tout surpris de voir que beaucoup parmi vous les considèrent presque comme des « amies », douées de sensations, d’émotions, même.

Est-ce aller trop loin ?

Je ne crois pas.

Vous connaissez peut-être ce livre extraordinaire, L’intelligence des fleurs2, de Maurice Maeterlinck, où l’auteur décrit l’ingéniosité sans limite des plantes pour exister, grandir, survivre et se développer.

« Toute semence qui tombe au pied de l’arbre est perdue ou germera dans la misère. »

« De là l’immense effort pour fuir son destin ».

« De là les merveilleux systèmes de dissémination, de propulsion, d’aviation, que nous trouvons partout dans la forêt et dans la plaine ; entre autres : l’hélice aérienne de l’érable, la bractée du tilleul, la machine à planer du chardon, du pissenlit, du salsifis ; les ressorts de l’euphorbe. »

« Et mille autres mécanismes inattendus et stupéfiants, car il n’existe aucune semence qui n’ait inventé de toutes pièces son procédé bien à elle pour s’évader de l’ombre de l’arbre ».

On peut véritablement parler de « génie des plantes » 

Et le mot est presque trop faible.

Prenez cette histoire incroyable, racontée dans ce même livre : celle d’une plante, dont la racine enserrait complètement une chaussure.

La graine « était tombée sur le sol juste au-dessus de la chaussure enfoncée dans l’humus, puis avait germé et s’était développée normalement jusqu’à ce que sa racine se heurte à la semelle ».

Voilà la plante coincée. La route… barrée

Car il n’y avait aucun autre trou dans la chaussure que les orifices des clous dissous par la rouille. Des trous bien trop petits pour que la racine puisse s’y glisser.

Mais croyez-vous que la plante a abandonné pour autant ? Non !

Elle s’est divisée en fines radicelles, dont chacune s’est glissée par l’un des petits orifices pour se rejoindre et se réunir à la sortie des trous, reformant la racine d’avant l’obstacle !

La plante a analysé le problème, puis elle a agi pour le résoudre, avec un seul objectif : vivre et se développer !

Des plantes qui pensent, qui « réfléchissent », qui peuvent communiquer via des émissions chimiques, entendre des sons, ressentir des émotions…

Lorsqu’on fait le constat de cette réalité parfaitement scientifique, il ne paraît plus du tout aussi absurde de poser une question : est-il alors complètement insensé d’imaginer collaborer avec ces végétaux ?

Je ne crois pas

Dans ma prochaine lettre le vous dévoilerai ces plantes qui m’ont convaincue que c’est du monde végétal que viendra LA médecine de l’avenir.

Du mystérieux ginseng qui communique avec votre système nerveux, aux secrets bien gardés de l’Ayurveda, vous découvrirez pourquoi la collaboration avec les plantes est certainement notre meilleur espoir…

Et ce n’est pas tout !

Je vous réserve également une surprise qui arrivera dans les prochains jours.

Une vidéo 100% inédite sur les espoirs médicaux portés par ces plantes.

Gardez l’oeil sur votre boîte mail.

A très bientôt,

Estelle Vanier

 


Sources : 
A réserver aux enfants de plus de 12 ans.
2 Maurice Maeterlinck, L’intelligence des fleurs, 1907.
3 Garance Langlois, Lettre Essentielle Santé du 16 octobre 2019.
4 Id.